Valérian : une fable SF

Valerian et Laureline

Considéré comme LE film le plus onéreux de l’histoire du cinéma français (197.471.676 d’€), Valérian a fait grand bruit en France avec un leasing rondement mené. Quand enfin le film est sorti en salles, on était forcément curieux de se faire sa propre idée. Peu importe si on ne connaissait pas la BD originale, peu importe si l’univers de Luc Besson nous fascinait ou non.

Valérian, une fable

Le pitch ? Au 28ème siècle, une équipe d’agents spatio-temporels doit faire régner l’ordre dans les territoires humains. Composé de Valérian et Laureline, le duo Mandaté par le Ministre de la Défense, part en mission sur une planète, L’Apha. Un mystère se cache au cœur de cette planète, une force obscure qui menace l’existence paisible de la Cité des Mille Planètes. S’engage alors une course contre la montre pour identifier la menace. C’est tout l’avenir de l’univers qui est en jeu.

Pourquoi peut-on parler de fable ? Car à travers le combat mené par le peuple qui est anéanti au début du film, on ne peut s’empêcher de penser aux divers génocides, hélas trop nombreux, qui ont assombri notre Histoire. En jeu, toujours les intérêts militaires/politiques dont les ordres viennent de très haut, là aussi on peut assez clairement voir ce dont il s’agit dans la société qui est la nôtre.

En réalité, c’est toujours la même histoire… Hélas.

valérian et la cité des 1000 planètes

Valerian, un univers onirique et envoûtant

Luc Besson réussit brillamment à nous transporter dans des mondes aux identités marquées. C’est un véritable voyage que de voir Valérian ; à tel point qu’on en sort comme vidé par un tel spectacle. En revanche, le voyage ne nous donne pas l’impression de durer près de 2h20, on est tellement happés par le spectacle et cet univers si singulier, qu’on ne voit pas le temps passer… Etrangement, c’est comme si on s’était habitué à cet univers à la fin du film : on prend une respiration et hop on est embarqué dans cette Cité des 1000 planètes.

Quant au jeu des acteurs, il est impeccable : on ne peut qu’être impressionné par celui de Cara Delevingne, plus connue pour sa carrière de mannequin que pour celle de comédienne. Son compère, Dane DeHaan, repéré dans Chronicle, (aussi soumis aux effets spéciaux) est également très convaincant. Et bien sûr Clive Owen, accompagné de la jeune comédienne et danseuse française, Claire Tran, aperçue dans Lucy. Rihana s’en sort bien, mais elle est moins éloignée de sa zone de confort, car son personnage fait principalement le show. On peut enfin apercevoir toute sorte de réalisateurs/acteurs français dans de petits rôles, Mathieu Kassowitz, Alain Chabat, Benoît Jacquot et Xavier Giannoli.

NB : Allez voir ce film dans une belle salle et si possible en 3D : le spectacle n’en sera que plus saisissant.

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