Le prix du succès, le talent du film

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Après Jimmy Rivière, Teddy Lussi-Modeste repasse derrière la caméra avec Le prix du succès, une fable qu’il avoue largement inspiré de la vie de Benzema, Debbouze ou encore Faudel (le chanteur).

Le prix du succès mais les pieds sur terre

Dans ce film, Tahar Rahim incarne Brahim, un humoriste dont le succès est florissant. Bien entouré, il est managé par son frère (Roschdy Zem) depuis ses débuts, avant la renommée dont il jouit actuellement. Ses choix de carrière l’amènent à se séparer de son frère devenu incontrôlable. Cette décision coûtera très cher à Brahim, d’où le prix du succès à payer…

Le film dépeint avec force justesse l’arrivée du succès et donc de l’argent dans des familles aux origines modestes. Du propre aveu du réalisateur qui s’est entouré de Rebecca Zlotowski pour l’écriture du scénario, il avait envie d’aborder les conséquences du succès dans les familles modestes.

Quant au rythme donné, il est tout à fait juste : assez de rebondissements pour mener rondement l’intrigue, une BO qui permet de donner du souffle au film.

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Le prix du succès mais la justesse de jeu

En faisant figurer de tels comédiens que Roschdy Zem, Tahar Rahim et Maïwenn au casting, le réalisateur a visé juste. Les deux comédiens incarnent parfaitement leurs rôles : on sent toute la dualité du personnage de Brahim entre développement de sa carrière et fraternité. Quant au personnage de son frère, il est pleinement investi par Roschdy Zem qui livre une rage qui transparaît clairement à l’écran. Petite mention pour le jeune comédien Ali Marhyar, à l’origine de la série Castings avec Pierre Niney. Enfin, l’actrice et réalisatrice Maïwenn opte pour un jeu tout en subtilité ;  entre femme fragile et metteur en scène déterminée, son plus beau rôle reste celui de la femme amoureuse.

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