Emile Berling : retour sur un beau parcours

© Starface
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Emile, commençons par le début de ta carrière, l’heure d’été et les hauts murs, peux-tu me parler de la manière dont tu es arrivé sur ces projets ?

Pour mon premier film, « Les hauts murs », j’étais en période d’essai dans mon agence actuelle, Act 1. Après de nombreux castings de toutes sortes sans réponse positive, j’ai fais les essais pour le rôle de « fil de fer » dans les hauts murs. Après un call-back de Christian Faure, celui-ci m’a demandé de faire les essais d’Yves Tréguier, le rôle principal. Après plusieurs étapes de casting, je me suis retrouvé aux essais costume et plus tard sur le tournage dans la ville de Rochefort. Ce fut pour moi une expérience unique, et absolument inoubliable. L’heure d’été est venu bien après.

Tu as ensuite travaillé aux côtés d’Arnaud Deslplechin, aux côtés d’une pléiade d’acteurs du Cinéma Français, quel a été ton sentiment sur le tournage du film ? (ambiance…)

Le tournage d’Arnaud était sensiblement différent de celui des Hauts murs ! Beaucoup plus mental. J’avais au début énormément d’appréhension à l’idée d’être confronté à des acteurs plus que confirmés, nettement plus vieux et expérimentés que moi. Après quelque jours, ce sentiment s’est envolé. J’ai découvert des gens très humbles et naturels qui m’ont tout de suite mis à l’aise.

Plus récemment on t’a vu aux côtés de ton père dans Comme un homme de Safy Nebbou, je sais que tu as répondu au moins une vingtaine de fois à cette question, mais comment as-tu vécu le tournage avec ton père, ainsi que ton premier rôle principal ?

J’avais au départ une angoisse terrible de tourner avec mon père. Safy m’avait d’ailleurs bien précisé que si je ne me sentais pas capable de le faire, il était prêt à le remplacer. J’ai d’abord eu le temps de m’habituer à l’équipe en tournant un mois sans Charles et la suite à été très naturelle. Mon père a été très respectueux et me traitait comme un partenaire de travail et non comme son fils. Et ce n’était pas la première fois que j’avais le premier rôle ! Relis tes fiches cocotte :p !

Il paraît que Safy est venu te chercher à Los Angeles où tu étudiais la réalisation, comment t’es tu laissé convaincre par ce beau projet ?

La première rencontre avec S. Nebbou fut extraordinaire. Nous avons fait la lecture complète du scenario sur la côte de Malibu (qui est l’opposé exact du décor de Comme un homme) ! J’ai tout suite était séduit par la façon passionnée qu’avait Safy de parler de son projet. Sarah (Stern) a aussi été très importante dans ma décison car rien que de lire le scénario avec elle me donnait envie de jouer.

 

Une question que j’aime poser aux jeunes comédiens, alors Emile, ce métier t’a t-il aidé avec la gente féminine ? 

On peut dire que ce métier m’a apporté pas mal de conquêtes lors de tournages. Mais je ne compte pas trop dessus car c’est très éphémère, on perd très vite le crédit de l’acteur en tournage et il faut redevenir soi-même !

Qu’aimes-tu faire quand tu ne tournes pas ?

Quand je ne tourne pas, j’aime participer aux tournage d’amis, leur venir en aide de n’importe quelle manière que ce soit ; boire des coups et me décharger en pratiquant la boxe thailandaise, un art dans lequel je n’excelle pas mais qui me passionne depuis mes début avec le génial André Zeitoun.

Enfin, que peut-on te souhaiter ?

Ce qu’on peut me souhaiter…  Des projets ! De l’amour ! Et un bon voyage en Thailande !

 

Alors bon voyage Emile, de l’amour et un grand merci !

 

 

 

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