Boyhood, 12 ans et des vies…

Boyhood

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12 ans pour ce film, tourné chaque année quelques temps durant. Le projet a le mérite de se vouloir innovant, pour un résultat des plus surprenants.

Une aventure cinématographique hors norme

La force du film c’est indéniablement de réunir des acteurs durant plus d’une décennie.
Tout est vu sous l’oeil du jeune protagoniste  que l’on suit du plus jeune âge jusqu’à l’adolescence. Quoi de plus émouvant, de plus déroutant aussi, que voir ce garçonnet devenir un jeune homme.

 Chronique philosophique de la vie ordinaire

L’intrigue n’est nulle autre que celle d’une vie, dans ce qu’elle présente de plus banal, à regrets parfois : divorces, mariages, remariages et toutes les étapes inhérentes à l’adolescence.
Ce film, s’il est intéressant par son traitement, ne présente guère d’originalité dans son scénario. Cependant, le projet propose un point de vue intéressant sur la vie de par ses grandes leçons philosophiques (Ethan Hawke, père cool et responsable, aime conseiller son fils et lui présenter un point de vue philosophique sur les choses de a vie).

Un casting remarquable

Mention spéciale au quatuor d’acteurs qui représente la famille originelle : Patricia Arquette, Ethan Hawke et bien sûr le protagoniste incarné avec brio par Ellar Coltrane, et Lorelei Linklater dans le rôle de sa soeur.

Ils incarnent des personnages cohérents dans leur jeu, parfaitement justes et surtout, terriblement humains.
La justesse de leur jeu est d’autant plus remarquable que les acteurs se sont réunis ponctuellement pendant 12 ans; difficile donc, de maintenir le fil de manière si sporadique.
Ce film, en somme, est une jolie chronique, à laquelle on assiste avec plaisir, avec la  curiosité de (sa)voir ses personnages évoluer, apprendre, vieillir. S’attendre à un révolution scnénaristique est néanmoins utopique : rien de nouveau sous le soleil, même en 12 ans.
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