DEER : Autopsie d’un groupe

DEER c’est un groupe d’un genre indéfinissable; de l’aveu de Laurent Marion, il a réuni « plusieurs musiciens de talents et d’univers totalement différents pour rechercher cette musicalité qui [leur] est propre ». Batterie, contrebasse, piano et guitare composent ce groupe aux 4 lettres. S’ils ont bien un directeur artistique qui leur indique la voie, les membres du groupe sont en revanche tout à fait libres dans leur style musical. Oscillant entre la folk, la pop et une musique américaine plus marquée, DEER ne déçoit jamais et ne cesse de surprendre.

DEER : Une voix hors du commun

L’initiateur de ce groupe en est également le chanteur, Laurent Marion. Si on le connaissait en tant que comédien, on doit bien lui reconnaître de multiples talents. Sa voix lui permet d’atteindre toutes les tessitures avec une facilité déconcertante.

Si les textes ne sont jamais en français, ils sont déclamés dans un anglais digne d’un anglophone. Le leader manie les notes et la langue de Shakespeare à sa guise, pour notre plus grand bonheur.

DEER : Une émotion palpable

Ecouter DEER, c’est comme être sur un fil, celui de l’émotion. Les premières notes des morceaux se font entendre et alors on est submergés. DEER, c’est aussi ça, la promesse d’un instant où le temps a suspendu son vol. Gagnés par des sentiments indéfinissables, entre joie et profonde tristesse, il a suffi de quelques notes. Une voix, celle de Laurent ou d’Anandha Seethanen, les instruments c’est notamment la contrebasse de Barbara Frigière et la flute de Laurent Delahaye; ses musiciens mettent le public en transe dès les premiers instants. Un mot sur la voix insensée d’Anandha Seethanen, cette chanteuse réunionnaise qui accompagne Laurent sur plusieurs morceaux, sur les choeurs ou sur un duo. Sa voix à la fois puissante et cristalline apporte une dimension presque sacrée aux morceaux du groupe, leur conférant une belle intensité.

DEER, définitivement un groupe à suivre.