Maligne, la résilience de Noémie Caillault

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La comédienne est sur les planches du théâtre de la Pépinière avec un seul en scène qui traite d’un sujet difficile, d’autant qu’il s’agit du sien : le cancer du sein.

Des confessions sans détour

Noémie n’a que 27 ans  lorsqu’on lui diagnostique un cancer du sein. Passées la surprise et la tristesse, c’est la colère qui s’empare d’elle quand on lui apprend cette terrible maladie, injuste et implacable. Ca ne tient pas à grand chose ce basculement dans la gravité, au détour d’une simple visite de routine chez sa gynécologue. La jeune femme n’a d’autre choix que celui de se battre. Commence alors un marathon de rendez vous médicaux, d’analyses, d’examens et autres interventions chirurgicales. Attente, crainte… Et pourtant, la vie reprend ses droits. Noémie continue de sortir, voir ses amis. De sa vie durant les premiers temps de la maladie, la comédienne nous livre tout sans détour, sans larmoiement, sincèrement.

TIjTD

Battante malgré l’abattement

Comme Noémie le dit si justement  « on entre dans la maladie comme on entre en religion ». À partir du moment où l’on se sait malade, on n’a plus qu’une solution : faire confiance au corps médical. En parlant de son oncologue, la jeune femme évoque une femme à la fois déterminée mais étrangement calme qui ne cesse de lui répéter qu’il faut rester positive. Elles savent toutes les deux qu’elles mèneront ce combat contre le cancer ensemble. Noémie évoque alors la chimiothérapie et ses conséquences avec force philosophie. Elle aborde la fatigue, la perte des cheveux, cils, sourcils, ongles… avec résignation. Ce combat durera 3 ans mais elle parviendra à le gagner.

Maligne c’est une pièce qui malgré son sujet nous fait rire car son auteure et interprète garde toute sa lucidité sur la situation.  On ne peut qu’admirer le grand courage de Noémie Caillault et c’est  les yeux brouillés qu’on ressort de cette pièce.

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