Lucie : Comment es-tu passé de la radio au cinéma ?

Manu Payet  : C’est mon spectacle qui m’y a amené, car j’ai fait de la radio pendant 12 et lors de mon 1er spectacle au Splendid, des producteurs de cinéma sont venus me voir, l’un d’entre eux m’a proposé un rôle, c’était avec Depardieu et Fanny Ardant. Je ne m’y attendais pas du tout car leur acteur les avait planté et l’histoire se tournait en Israël (…) lls s’étaient fait planter par leur acteur et c’était une organisation de fou pour concilier ce tournage et  mon spectacle.

L :  Tu tournes actuellement ton 2è film, Budapest, ça parle d’une boîte d’enterrement de vie de garçon; as-tu déjà ton casting ? Peux-tu nous en dire davantage sur ce film ?

MP  : Les gens qui montent cette boîte existent vraiment, je les ai rencontrés. La 1ère année, ils ont fait 4 millions de CA. C’est une success story française. Je n’ai pas encore le casting, je pense que je ferai un rôle dedans; j’ai des idées mais rien n’est fait encore.

L : Actuellement tu rôdes ton spectacle, alors est-ce que le rodage se passe bien ?

MP : Le rodage est terminé. Je trouve que c’est plus honnête de dire que c’est du rodage, même si certains ne le font pas, car tu arrives sur scène, tu as tes feuilles. Ils voient bien que tu es dans une petite salle, que la configuration est totalement différente.

 

 

L : J’ai lu que tu étais en préparation pour un rôle pour Arte, c’est vrai ou pas ?

MP :  Oui c’est vrai, je l’ai tourné déjà. C’est un film qui parle de la peur de l’engagement, vue par un super mec dont c’est le premier long qui s’appelle Manuel Schapira. Ça s’appelle Damoclès, c’est vu par cet homme, c’est tiré d’une nouvelle d’Oscar Wilde et je l’ai découvert il n’y a pas très longtemps. C’est avec Gilles Cohen, Laetita Spigarelli et Alma Jodorowsky.

L: Revenons-en à tond dernier film en salles « Tout pour être heureux » (dont voici la critique), comment t’es tu préparé à un rôle de père célibataire, ce que tu n,’es pas encore dans la vie ?

MP :  J’ai observé le réalisateur qui lui a deux petites filles et  je l’ai regardé faire. De toutes façons moi je n’ai pas de problèmes avec les enfants et je les aime bien même, j’étais moniteur de colo sont ça aide. C’est difficile de pas savoir comment faire avec ces deux petites filles tellement mignonnes.

 

 

L : Question autobiographique : la fille que tu as embrassée pour la 1ère fois s’appelle Vanessa, tout comme la fille sur laquelle tu craques dans ton 1er film (« Situation amoureuse, c’est compliqué »), coïncidence ou non ?

MP : Non, c’est un hommage à cette fille qui a dû se marier et que je n’ai jamais retrouvée sur Facebook car elle a changé de nom.

L : C’est-à-dire que même après le film, elle ne s’est pas reconnue ?

MP :Elle s’est peut-être reconnue mais je en sais pas où elle est ni ce qu’elle fait.

L Elle est facile mais, tu as récemment eu le prix de meilleur comédien au festival de Cabourg, est-ce qu’on peut dire que tu as « tout pour être heureux » ?

MP : Oui quand même, oui. Ça m’ fait super plaisir, j’étais très content. J’étais en tournée pour le spectacle, à Mulhouse, c’était complet soir du match de la France (quand même !) Le lendemain, alors que je jouais un 2ème soir à Mulhouse, je reçois ce prix donc j’ai passé un très bon week end. Comme je n’ai pas pu y aller, j’ai fait une petite vidéo de remerciements.

L : Tu as participé aux recettes pompettes, à froid comme ça, regrettes-tu ta participation à cette émission ?

MP  : Non c’est bon esprit, c’est bon enfant et je trouve Poulpe super. Il me fait beaucoup rire. D’ailleurs, je ne l’aurais peut-être pas fait si ça n’avait pas été lui.

L: Parmi les petites perles, j’ai relevé les suivantes : « émusailler un oignon », Poulpe te disant « il est beau » suite à quoi tu réponds « Il est beau ben il est capricorne », et ce qui était vraiment fort c’était « un cadeau que nous vous font » mais vous étiez déjà bien imbibés à ce moment là.

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